Entreprise
Annoncé en janvier, le plan de réorganisation de Ford connait une nouvelle étape : le groupe américain a annoncé la suppression de 5 000 emplois en Allemagne, où l’entreprise emploie 24 000 personnes (dont 18 000 à Cologne). Le constructeur automobile, qui ne vise aucun site en particulier, met en place un plan de départs à la retraite ou de départs volontaires, assortis d’indemnités de licenciement. Ford, qui a aussi des activités au Royaume-Uni et en Espagne, va fermer son usine française de Blanquefort, en Gironde (800 postes supprimés).
Cette annonce intervient dans un contexte où Ford entend rétablir au plus vite sa rentabilité en Europe. La part de marché du géant industriel américain a fondu : elle est passée de 11% en 2006, à 6,4% en 2018. Outre les suppressions d’emplois, Ford va cesser la production de monospaces en Europe, et de voitures compactes aux États-Unis. L’objectif de ce plan de restructuration est d’engranger des économies de l’ordre de 25,5 milliards d’euros d’ici 2022.
Le paysage mondial de l’automobile est en mouvement, poussé par la fin plus ou moins programmée du diesel. L’électrification est dans toutes les têtes, alors que les technologies de conduite autonome forcent les grands groupes à investir dans des domaines qui ne leur sont pas forcément connus. Ford doit retrouver des marges de manœuvre pour rester pertinent sur ce marché en plein bouleversement.
Cette annonce intervient dans un contexte où Ford entend rétablir au plus vite sa rentabilité en Europe. La part de marché du géant industriel américain a fondu : elle est passée de 11% en 2006, à 6,4% en 2018. Outre les suppressions d’emplois, Ford va cesser la production de monospaces en Europe, et de voitures compactes aux États-Unis. L’objectif de ce plan de restructuration est d’engranger des économies de l’ordre de 25,5 milliards d’euros d’ici 2022.
Le paysage mondial de l’automobile est en mouvement, poussé par la fin plus ou moins programmée du diesel. L’électrification est dans toutes les têtes, alors que les technologies de conduite autonome forcent les grands groupes à investir dans des domaines qui ne leur sont pas forcément connus. Ford doit retrouver des marges de manœuvre pour rester pertinent sur ce marché en plein bouleversement.
